22 oct. 2024 Gaillac : Priorité à l’union de la gauche au PS
publié par la Dépêche du Midi le 22/10/2024.
Quand le Parti Socialiste a perdu la mairie il y a huit ans, lors de l’élection de Patrice Gausserand, la section "était au minimum" selon les mots de Benoît Ibars. "Il était inconcevable pour moi qu’elle disparaisse". Il a fait le choix de prendre le poste de secrétaire et d’essayer "petit à petit" de la faire revivre. Elle compte aujourd’hui une trentaine d’adhérents, qui se réunissent tous les mois à Boissel pour aborder l’actualité nationale et locale, produire des motions ou des textes qui peuvent servir "pourquoi pas ?", à des bases programmatiques. Mais le programme viendra plus tard. L’urgence, pour Benoît Ibars et la section socialiste, est d’organiser l’union de la gauche et de l’ouvrir ensuite aux citoyens. "On se calque sur la pratique de Mitterrand : rassembler d’abord les siens, avant d’élargir. Les dernières législatives ont démontré qu’on sait aussi se rassembler". Benoît Ibars tient à ne pas avancer masqué. "On ne se cache pas. Le PS a trois élus au conseil municipal : Elisa Gillet, Jean-Marc Aguerre et Jean Bataillou. On remarque que leurs positions et celles de Thomas Domenech sont souvent communes". Le rapprochement avec Gabriel Carramusa lui paraît plus compliqué.
"On ne sait toujours pas pourquoi Gabriel a quitté l’union. Or elle est nécessaire. La question de fond est – est-ce qu’on veut gagner ? Si on y va en ordre dispersé, la défaite est assurée. L’union doit accepter les différences, mais pas les divergences".
Benoît Ibars est persuadé que les prochaines municipales seront plus politiques. "Les gens sont un peu perdus. Ils ont besoin de clarté, de savoir qui est qui. Il reproche à la majorité municipale son manque de vision et de projets, il lui fait grief aussi de se cacher derrière l’Agglo. "Le "c’est pas nous, c’est l’Agglo", est l’équivalent local du : "c’est pas nous, c’est l’Europe". Gaillac ne pèse pas à l’Agglo où l’essentiel se joue. Nos élus qui occupent des postes de vice-présidents n’y ont pas l’influence qu’ils devraient avoir". Mais dans le calendrier de la section PS, l’union de la gauche est la priorité des priorités. "Dans les semaines qui viennent, il va se passer quelque chose".